Sessió de treball del Comitè de selecció, 28 de maig de 2014 |
Biennale du 2012 |
Els amants dels pessebres, de les figures i dels santons, de l'artesania, de la Provença, de la ceràmica i de l'argila no us perdeu la propera cita a Aubagne. Si no hi heu anat mai, l'heu de visitar si o si. No us avançaré el resultat perquè no em toca a mi fer-ho. Ho podreu comprovar directament en la vostra estada. Però si que cal dir la dificultat que sempre suposa haver de triar i , sobretot fer-ho amb un nivell tan alt. Per fer-ho, s'ha seguit els criteris de l'organització que són d'una seriositat extraordinària i que contempla els aspectes tècnics, formals, comercials i de promoció de l'ofici, de les tradicions i de la qualitat. Res a veure amb el que passa dins les nostres fires. Si aquí no comencem a establir uns criteris adequats a una voluntat de millorar la qualitat i l'especifitat del producte; a protegir els oficis i el treball artesanal i promocionar-lo; a entendre que és identitat, però també és imatge i promoció d'una ciutat i d'un país, quan ens adonem serà massa tard. S'han de prendre decisions i assumir responsabilitats i s'ha de fer a partir d'informes tècnics on es prioritzi el bé comú per sobre dels interessos personals.
He aprofitat el viatge per visitar espais dedicats als santons, com no podia ser de cap altra manera. Primer de tot us voldria parlar d'un espai que tot just s'acaba d'inaugurar, fruit del treball comú entre l'administració, els artesans i les associacions de santonniers i ceramistes. L'espai s'anomena ARGILA i és un punt de trobada entre creadors i públic. És botiga, sala d'exposicions i bar-restaurant. La seva declaració d'intencions és prou eloqüent. Us la tradueixo del francès (veure foto): "Al país d'Aubagne et de l'ëtoile l'argila és un patrimoni viu on el cor batega dins de cada taller, un recurs econòmic que es resisteix a l'estandardització, una manera de fer reconeguda a França i en el món, una cultura de la creació i la reciprocitat. Com una veritable vitrina, Argila és un lloc únic en el que podeu descobrir i adquirir obres de tots els artesans ceramistes i santonniers que són l'ànima del país d'Aubagne de l'Étoile".
Interior de l'espai ARGILA |
He conegut a Christian Chave, en el seu taller-botiga de la rue Chaulan, que em va mostrar molt amablement: « Merci ami Christian pour le livre de ton grand père que tu m’as si amicalement dédicacé. À bientôt, je l’espère. »
Christian Chave en el seu taller-botiga a Aubagne |
L'endemà al matí el taller visitat va ser el Moulin à l'Huile, al barri de Napollon, a la carretera que ens portaria fins a Roquevair, on hi ha la nostra amiga Lise Berger i la Colette, la seva filla. Al Moulin à l'Huile vam poder saludar a Patrice Jarque, que havíem conegut durant la Fira del Càntir d'Argentona, l'agost de 2013. Mentre l'esperàvem, la Corine ens va ensenyar el taller i la botiga i ens va presentar el personal que treballa en aquest taller.
Jean Luc, l'escultor del Moulin à l'Huile |
Il y a déjà quelques
années, j’ai visité pour la première fois la Biennale et j’ai été
agréablement surpris par le grand festival culturel, de l’artisanat,
touristique et promotionnel que cet événement représente pour la ville.
En 2012, je suis retourné
à Aubagne, mais cette fois-ci dans le but de rencontrer les organisateurs, afin
de faire des études comparatives à inclure dans mes recherches de doctorat sur la Foire de Santa Llúcia de Barcelone (Foire aux
santons de laquelle nous avons des documents depuis 1786). C’est là que j’ai
rencontré Karine, Charles et bien d’autres, et depuis une belle amitié est née.
Et voilà que cette année,
le Comité a eu la courtoisie de m’inviter à rejoindre le jury qui sélectionne
les santonniers qui auront un stand à la prochaine Biennale de l’Art
Santonnier. À tous ceux et celles qui aiment les crèches, les santons,
l’artisanat, la Provence, la céramique et l’argile, la Biennale d’Aubagne,
capitale santonnière, c’est un événement à ne pas manquer.
Si vous n’y êtes jamais allée je
vous invite à le faire. Ce n’est pas à moi de vous dire qui sera là, mais
allez-y et vous comprendrez…c’est un autre monde, le monde des santons.
Mais je dois dire que
c'est toujours difficile d'avoir à choisir, et surtout le faire avec un tel
niveau.
Pour ce faire, il a fallu
suivre des critères très stricts, fournis par l'organisation donc, la promotion
technique, formelle et commerciale du commerce, les traditions et la qualité.
Rien à voire avec ce qui
se passe dans nos foires. Si nous ne commençons pas à fixer des critères appropriés
à une volonté d'améliorer la qualité et la spécificité du produit; à protéger
les emplois et l'artisanat et le promouvoir; comprendre ce qui est l'identité,
mais aussi l'image et la promotion d'une ville et un pays, lorsque nous nous
rendrons compte, il sera trop tard. Nous devons prendre des décisions et
assumer des responsabilités et tout ça doit être fondée sur des rapports
techniques qui privilégient le bien commun avant les intérêts personnels.
J'ai profité de ce voyage pour
visiter les espaces dédiées aux Santons. Je voudrais tout d'abord évoquer
seulement un espace qui vient d'ouvrir, et qui est le résultat d'un travail
commun entre l'administration et les associations d'artisans potiers,
céramistes et santonniers. Il s’agit d’ARGILA, et c’est un point de rencontre
entre créateurs et publique. C’est au même temps un magasin, hall d’expositions
et depuis dimanche dernier, bar-restaurant. Sa mission est éloquent (voir
photo) : « En Pays d’Aubagne et
de l’Étoile l’argile est un patrimoine vivant dont le cœur bat dans chaque
atelier, une filière économique qui résiste à la standardisation, un savoir
faire réputé en France et dans le monde, une culture de la création et du
partage.
Véritable vitrine, l’Argila est un lieu unique dans lequel vous
pourrez découvrir et acquérir des pièces de tous ces artisans céramistes et
santonniers qui ont l’âme du pays d’Aubagne de l’Étoile ».
J’ai eu l’énorme plaisir
connaître Christian Chave, dans son atelier-boutique, rue Chaulan, qui m’a
montré très gentiment : « Merci
ami Christian pour le livre de ton grand père que tu m’as si amicalement
dédicacé. À bientôt, je l’espère. »
Le
lendemain matin, j’ai visité l'atelier du Moulin à Huile, quartier Napollon,
sur la route qui mène à Roquevaire, où habitent nos amies, Lise Berger et
Colette, sa fille. Au Moulin à Huile nous avons salué Patrice Jarque, que nous
avions eu le plaisir de connaître pendant son séjour à la Foire del Càntir,
d’Argentona, en Août 2013. Pendant que nous l’attendions, nous avons pu visiter
l’atelier et la boutique de la main de Corine qui au même temps nous a
présentée tout le personnel qui travaille au Moulin.
Marededéu! Quina diferència i quina enveja!
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